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| photo: Marc Dieulangard |
Trophée de chasse du quotidien
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| photo: Marc Dieulangard |
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| photo: Marc Dieulangard |
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| photo: Marc Dieulangard |
Motif de fuite
Collection de chutes, de triangles comme autant d'indices de la nécessité de fuir. Le triangle étant le motif créé par les points de fuite des aquarelles d'autoroute... le triangle devient pour moi "le motif de la fuite", un motif que je croise souvent lors de mes promenades et qui est souvent produit lorsque je travaille mes sculptures. Les chutes sont souvent des motifs de fuite...
PRÉSENCES ET FORMES DE LA VILLE ASSISE
“PRÉSENCES ET FORMES DE LA VILLE ASSISE”
une exposition de Nina De Angelis
Galerie Georges Bessière
La ville, ses formes et le mouvement des matériaux.
Les sculptures de Nina De Angelis sont des abstractions architecturales initialement fonctionnelles pour abriter ou poser le regard. Elles sont des outils de contemplations, des motifs d’évasions.
Ces sculptures nous invitent à exercer avec poésie une élévation graduelle.
Le paysage est absent, puisqu’imaginaire. Il ne reste que les structures volumétriques permettant de le découvrir comme une expérience physique restreinte à son unique manipulation mentale.
Les constructions rassemblées forment une ville avec ses qualités contemplatives, visibles depuis le mobilier urbain placé en périphérie, prenant en compte l'espace d'exposition.
De Angelis ne considère pas ses constructions comme des miniatures ou des maquettes mais comme des monuments à l'échelle de leurs fonctions.
Une ville aux échelles incertaines où chaussures, crampons, folies, belvédères, plongeoirs et routes - comme elle les nomme - forment un ensemble homogène évoquant une possible fuite ascensionnelle.
Elles sont les résidus d'une dérive, des assemblages de matériaux nomades glanés dans le paysage urbain. Des matériaux sans cesse activés puis désactivés. Attentive aux mouvements des matériaux et à leur inertie, c'est en recherchant leur équilibre que De Angelis révèle leurs fonctionnalités.
Immobiles, les sculptures deviennent dans l'espace d'exposition des objets de concentration nécessaire au recueillement et au repos. Ici le repos devient encore un effort d'imagination.
Une ville comme un terrain d'apprentissage qui nous inviterait à suivre une série de modestes exercices.
Benjamin James Marteau
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